Au cours de leur détention dans la prison Ventas, sinistre prison pour femmes dans laquelle étaient regroupées environ 4000 femmes alors qu’elle devait en contenir 450, elles seront torturées à plusieurs reprises et humiliées.Faute de preuves, On les accusera finalement de « troubler l’ordre social et juridique de la nouvelle Espagne », d’« adhésion à la rébellion », et indirectement d’avoir soutenu l’attentat contre le commandant Isaac Gabaldón.
Ce qui n’empêchera pas leurs exécution au matin du 5 août 1939 à côté du mur du cimetière d’Almudena à Madrid, le même jour que cinquante de leurs camarades masculins.
Elles s’appelaient :
Carmen Barrero Aguado (24 ans), Martina Barroso García (22 ans), Blanca Brissac Vázquez (29 ans), Pilar Bueno Ibáñez (27 ans), Julia Conesa Conesa (19 ans), Adelina García Casillas (âge 19), Elena Gil Olaya (20 ans), Virtudes Gonzalez Garcia (18 ans), Ana López Gallego (21 ans), Joaquina López Laffite (23 ans), Dionisia Manzanero Salas (20 ans), Victoria Muñoz Garcia (19 ans) et Luisa Rodríguez de la Fuente (18 ans).
En 2005, une fondation ( Fundación Trece Rosas ) a été créée en Espagne pour garder leur mémoire vivante.