Le 1er janvier 2012 à Clermont-Ferrand Wissam El-Yamni est interpellé par des policiers, il est lynché sur le parking en face de l’école Jean de La Fontaine. Il tombera dans le coma et décédera 9 jours et demi plus tard d’une longue agonie.
Le combat de Farid, de sa famille et du collectif ne se résume pas à la recherche de la vérité pour Wissam, du moins, plus depuis que se sont succédé les dysfonctionnements de la justice et de l’IGPN, censés garantir la paix et les droits de l’ensemble des citoyens. « Notre histoire, elle est très simple, c’est celle d’un homme menotté, qui, en l’espace de dix minutes, se retrouve avec de multiples fractures, des traces de strangulation, dans le coma ; tandis que les policiers qui l’ont interpellé n’ont pas une égratignure. Sur le papier, c’est clair et net. » Huit ans après, les circonstances de la mort de Wissam sont toujours connus et la justice traîne les pieds pour aider la famille à avancer dans cette quête de justice.