CQFD (Ce qu’il faut dire, détruire, développer) est « journal de critique sociales ».
Fondé en 2003 à Marseille, ses articles traitent des sujets les plus variés, locaux, nationaux ou internationaux : le chômage, les luttes sociales, le féminisme, les luttes internationales, les discriminations, les expulsions, les violences policières, les guerres, les prisons, la croissance et les alternatives… On y trouve généralement en page 11 , un dossier complet sur ces même thématique. Le journal tout en quadri (qui doit leur coûter un bras, même si c’est de la rotative) fait une large place aux illustrations, notamment avec ses couv classieuses, et de leurs graphismes qui me rappellent les années 2000 des Requins Marteaux (on peut d’ailleurs y retrouver quelques auteurs de l’époque des Requins, notamment Morvandiau, Placid, Tanxxx par le passé..)
Il tire ses seuls revenus de ses ventes kiosques et de ses abonnés, mais malgré des lecteurs et abonnés fidèles, la revue connaît, comme la plupart des revues papier des problèmes de financement récurrent.
En mai 2006, CQFD créé les Éditions le Chien rouge, et publiera une dizaine d’ouvrages.
Parmi eux :
La ville sans nom, de Bruno Le Dantec
C’est facile de se moquer, recueil de dessins de Berth, 2008
Barcelone, l’espoir clandestin, de Julio Sanz Oller, 2008
L’Abrégé du « Capital » de Karl Marx, de Carlo Cafiero, 2008
Vive le feu ! de Sébastien Fontenelle, 2009
Sauvage !, de Rémi, 2010