1968ko abuztuaren 2an, Irunen ETAk #MelitonManzanas hil zuen bere etxekoaren aitzinean Manzanas Gipuzkoako Brigada Politiko-Sozialeko burua zen, pertsona asko torturatu izanagatik ezaguna eta aurretik GESTAPO naziarekin lankidetzan aritu zen komunisten eta juduen aurka.
Erakundearen lehen hilketa ‘Sagarra operazioa’ izendatuko da.
En 1968, ETA décide de tuer un des pires personnage dans la liste pourtant longue dans l’histoire de l’Espagne: Melitón Manzanas.
Melitón Manzanas
Policier espagnol pendant la dictature de Franco , collaborateur de la Gestapo pendant la Seconde Guerre mondiale et chef de la Brigade politico-sociale de Gipuzkoa , Melitón Manzanas, aura maintenu l’état de terreur à Gipuzkoa, devenant propriétaire de la vie et la mort de nombres de citoyens basques, réprimant toute insurrection contre la dictature espagnole par une bestialité en utilisant personnellement la torture sur des dizaines de basques (certains mourront après avoir été torturés par Manzanas).
L’opération s’appellera ‘Sagarra operazioa’, quelques temps auparavant, l’assassinat de Txabi Etxebarrieta (devenant ainsi le premier militant d’ETA mort dans une confrontation armée avec la Guardia Civil), accélérera la prise de décision de l’opération contre Manzanas.
Alors qu’il rentrait chez lui, ce 2 août 1968, trois membres de l’ETA l’attendent devant son domicile à Irún, une maison appelé “Villa Arana”. Ils tirent sept coups de feu. Trois balles le frappe à la tête, une à la main et une autre au poignet. Il meurt pratiquement sur le coup. ETA venait de commettre la première attaque mortelle planifiée de son histoire. L’attaque sera revendiquée à la télévision belge. Sa mort sera salué avec satisfaction parmi les citoyens basques, sans distinction d’origine politique, l’organisation gagnant ainsi la sympathie du peuple basque.
En réaction, Le Gouvernement répondra à la mort de Manzanas en déclarant l’état d’urgence en Gipuzkoa. La répression sera féroce. En 1970, “Le procès de Burgos “procès plus que sommaire, condamnera à mort 16 militants basques de l’ETA. En réaction, une vague de protestations se soulève en Pays basque et amène nombre d’intellectuels européens à se positionner. Franco devra reculer, et les peines de mort sont commuées en peines de prison.
La mobilisation populaire internationale lors de ce procès mettra en lumière la férocité absurde du régime franquiste.
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